7 idées fausses

1
Les personnes qui parlent de leurs intentions de se suicider, ne le font que pour attirer l’attention.
Il faut toujours prendre au sérieux ces « menaces ». Elles révèlent une grande souffrance qui peut précéder un passage à l’acte.
2
Les personnes qui se suicident ont de graves troubles mentaux.
La majorité d’entre elles ne présente pas de troubles mentaux graves.
3
Quand quelqu’un veut vraiment mourir, il ne se rate pas.
Toute tentative doit être considérée comme un acte grave. Il n’y a pas de lien systématique entre l’intention, la détermination et le moyen utilisé. De nombreuses personnes répètent leur tentative.
4
Le suicide est un choix personnel, on n’a pas à intervenir.
Le suicide n’est pas un choix mais un non choix. La personne croit à tort qu’il n’y a pas d’autre solution pour s’arrêter de souffrir.
5
Parler du suicide peut inciter les personnes à passer à l’acte.
En parler permet au contraire de dénouer les situations de crise et de reconnaître la souffrance de l’autre.
6
On ne peut pas faire de prévention du suicide car il est imprévisible.
La majorité des personnes en parle avant de passer à l’acte : entourage, médecin, mais les signes avant coureurs ne sont pas forcément compris.
7
Le suicide est héréditaire.
C’est le tabou, les non-dits qui favorisent la répétition des comportements et le développement de conduites pathologiques. Certains états dépressifs peuvent se retrouver d’une génération à l’autre